Jésus-Christ: Le Pain de Vie
« En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n 'aura jamais soif » (Jean 6:32-35).
La suffisance de Christ pour notre vie nous oblige à voir le rejet de Christ comme une auto-condamnation qui a été transportée depuis le Jardin d’Eden au Déluge à la Tour de Babel à la destruction de Sodome et Gomorrhe à l'histoire de la rébellion d'Israël à la résistance du reste d'Israël. En dépit de cette longue trace d'hostilité constante entre le Tout-Puissant et la race humaine, l'ampleur de son amour est le carburant qui soutient la combustion du souffle de l'homme. Personne ne peut survivre à une fraction d'un battement cardiaque sans l’aide du Créateur. Pour défier cette vérité est de recourir à néant. Il est au-delà de la science médicale à saisir la survie d'un être humain privé de nourriture et d'eau pendant une période de 40 jours: « L'Éternel dit à Moïse: Écris ces paroles; car c'est conformément à ces paroles que je traite alliance avec toi et avec Israël. Moïse fut là avec l'Éternel quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but point d'eau. Et l'Éternel écrivit sur les tables les paroles de l'alliance, les dix paroles » (Exode 34:27-28). Soyez conscient du mot pain délibérément utilisé par l'auteur à la place de nourriture qui devrait attirer l'attention du lecteur parce qu'il ajoute une signification symbolique à la rencontre entre l'homme (Moïse) et le divin (Dieu). Comme le sujet se déroule, nous allons exposer la nature et le but du « pain » dans la vie de l'homme déchu.
L'homme était sous l'obligation d'un seul commandement qui l'a averti de ne pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Cet arbre représente le facteur clé par lequel l'homme peut exercer son libre arbitre—la liberté sans réserve d'obéir ou de désobéir. L'amour parfait de Dieu a accordé l'homme le droit d'accepter ou de rejeter alors que le coût du rejet serait préjudiciable à son bien-être. Dieu a explicitement mis l’homme en garde des conséquences associées à désobéir à Ses ordres. Tant l'arbre de la connaissance du bien et du mal et l'arbre de vie ont des utilités importantes: manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal conduira l'homme à la perte éternelle, mais le fait de l’éviter lui accordera la vie éternelle (Genèse 2: 17).
Le fruit de l'arbre de vie était la nourriture de la vie éternelle maintenue en Adam et Eve éliminant la possibilité pour que l'homme, bien que créé à l'image de Dieu, soit intrinsèquement et indépendamment un être immortel. Le Seigneur permit à l'homme de manger librement « ... de tous les arbres du jardin ... » (Genèse 2:16) parmi eux l'arbre de vie qui a servi un but précis. À la lumière de Jean 11:25-26, nous pouvons certifier que Jésus Christ, qui est la Vie, a été symboliquement représenté par l'arbre de vie placée là uniquement pour maintenir la vie dans la première famille. La désobéissance d'Adam et d'Eve a largement ouvert la porte pour que le péché puisse entrer et détruire tous les éléments créés de la terre et par la suite ils étaient défendus d'accéder à l'arbre de vie de peur qu'ils ne deviennent des pécheurs immortels (Genèse 3:27). Le fait de devenir pécheurs immortels voudrait dire une misère sans fin pour l'humanité, un état qui n'aurait pas été agréable à cette dernière. Ce n'est pas le genre de vie Dieu a conçu pour l'homme. Il n'y avait qu'une seule façon de réparer la perte de longévité éternelle de l'homme, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, Celui qui donne et maintien la vie.
Lorsque nous analysons l'histoire de la création, nous découvrons que le menu offert à l'homme le sixième jour était déjà implanté le troisième jour. Cependant, deux commandes distinctes ont été donnés à l'homme: [1] Un repas universel qui couvre la terre en son entier (Genèse 1:29) [2] Un menu spécifique à l'intérieur du jardin (Genèse 2:16-17). La nourriture a toujours été un élément vital pour la survie de l'homme. Depuis la naissance des civilisations chaque culture a toujours eu une certaine forme de pain avec ou sans levain, à base de grains entiers ou non, intégré dans son alimentation quotidienne qui constitue le groupe alimentaire le plus important connu à l'homme. La présence de pain dans presque tous les plats, du petit-déjeuner jusqu’au dîner, le fait apparaître comme si la survie de l'homme dépend de lui tout comme le destinataire de la ‘vie éternelle’ dépend du Pain de Vie.
La puissance de la faim est si forte et insupportable qu'il a provoqué l’homme de pécher sans vergogne contre son Créateur en échange de son pain quotidien—prostitution, abandon de son droit de naissance, (ex. Esaü), voler, mentir et beaucoup plus. Lorsque le ventre d'un homme est vide, l'estomac signalise le cerveau qu’il a besoin d'éléments nutritifs. Qu'en est-il de la ‘faim spirituelle’? L’homme pécheur n'est-il pas capable de sentir le vide, la vacuité des choses spirituelles, des tourments de la vie, le vide pendant les faibles décisions qui aboutissent au péché, un vide qui provoque une envie de l'amour de Dieu, un vide qui pousse l'homme à aimer son prochain? Comment l'homme peut-il désirer la nécessité pour le Pain de Vie ? Un ventre plein de riz et de haricots, de macaroni gratiné, de gâteaux et de puddings est-il suffisant pour le bien-être de l'homme? En réalité, l'homme possède-t-il une capacité intrinsèque qui lui permet de détecter la faim spirituelle ? Contrairement à la faim physique qui est initiée par le bénéficiaire (le ventre), la faim spirituelle est initiée par la source de nourriture (Jésus le ‘Pain de Vie’) « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 :20). Le pécheur qui ‘ouvre la porte’ confesse sa faim spirituelle.
Le peuple de Juda abandonna Dieu en faveur de Baal ce qui le provoqua à subir une faim spirituelle et physique. Plusieurs d'entre eux n'avaient pas le choix que d’émigrer vers Bethléem dans le pays de Moab, à la recherche de leur pain quotidien. Bethléem, qui signifie littéralement La Maison de Pain, est aussi la ville natale du Christ, Le Pain de Vie. Quelle ironie? Bethléem est la source de pain physique et spirituelle, mais ce qui est encore pire ses habitants manquaient les deux!
Pour s'engager dans le coeur du sujet, nous devons réunir tous les éléments essentiels qui doivent être utilisés pour présenter le Christ comme Le Pain de Vie. Qu’en est-il du pain qui en fait une représentation pertinente du Christ par rapport à l'Évangile Eternel?
1. Dieu utilisa le mot pain en prononçant les conséquences du péché d'Adam : « C'est à la sueur de ton visage que
tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris… » (Genèse 3:19).
2. Le Sauveur multiplia du pain pour nourrir les deux multitudes—5,000 et 4,000 : « Il prit les cinq pains et les deux poissons
et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les
distribuassent à la foule… » (Marc 6:41).
3. Pain est un élément clé qui apparaît dans la prière des disciples : « Donne-nous aujourd'hui notre pain
quotidien » (Matthieu 6:11).
4. Jésus éprouva la foi de la femme Cananéenne en l’informant : « Il n'est pas bien de prendre le pain des
enfants, et de le jeter aux petits chiens » (Matthieu 15:26).
5. Il n’y a point de Sainte Cène en l’absence de pain : « Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et,
après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps »
(Matthieu 26:26).
Le Pain de Vie, qui est un trait de caractère éternel propre à Christ, est symboliquement révélée par les deux alliances qui préfigurent de la Genèse à l'Apocalypse. Nous allons l'analyser à travers l'alimentation du peuple de Dieu, les fêtes, la première et seconde alliance.
1. Après avoir murmuré contre Moïse sans relâche pour la nourriture, les enfants d'Israël ont symboliquement mangé Le Pain de Vie durant 40 ans. Quelle bénédiction ce fut pour le peuple élu de Dieu d’être alimenté directement par le ciel. La manne pure, simple et nourrissante leur fut donnée comme leur pain quotidien pour lequel ils n’ont point prononcé de prière tout comme nous sommes chargés de le faire (Matthieu 6:11). La manne était exempte de pesticides, de gluten, de conservateurs, d’arômes artificiels etc. Malheureusement, en dépit de la qualité impeccable de la manne, cette dernière ne les intéressait plus après quelque temps. Ils murmurèrent une fois de plus contre Moïse pour avoir été dépendant de ce pain divin aussi longtemps. Quelle absurdité que les créatures rejètent le meilleur repas que leur a donné le Créateur? Jusqu'à ce jour, un mouton se rassasie du repas original: l’herbe. Leurs papilles gustatives s'abstiennent de demander des repas culinaires. En lieu de la manne, Israël a supplié pour la chair morte qu'il avait l'habitude de manger en Egypte—la viande!
Quelles furent les conséquences associées à leur refus de manger le pain du ciel? La Bible a souligné que, lorsque le peuple d'Israël s’est lassé de la manne, ils étaient en fait lassé de Dieu lui-même; quand ils ont rejeté la manne, c’était Dieu lui-même qu’ils rejetaient : « L'Éternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu'à ce qu'elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l'Éternel qui est au milieu de vous… » (Nombres 11:18-20).
Ce rejet radical du Seigneur par le peuple d'Israël est répété universellement dans les versets qui suivent Jean 3:16, le verset le mieux connu et rassurant de la Bible. Alors que Jean 3:16 définit l'amour inconditionnel du Christ, Jean 3: 19 révèle que cet amour n'est pas retourné par la majorité : « la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).
2. Le sanctuaire, qui a donné aux tribus d'Israël un aperçu du sacrifice salvifique que le Seigneur a dû supporter pour le juste, contient une variété d'emblèmes représentant le Sauveur parmi lesquels les pains de proposition (Exode 25:30). Les pains de proposition—ancienne alliance—n'est rien d’autre qu'un symbole de Jésus-Christ dans la chair—nouvelle alliance. Tout en détaillant les emblèmes, leurs fonctions et leurs proportions, Dieu applique une couche supplémentaire d'attention à l'objet et à l'utilisation des douze boules de pain proposition : « Tu prendras de la fleur de farine, et tu en feras douze gâteaux; chaque gâteau sera de deux dixièmes. Tu les placeras en deux piles, six par pile, sur la table d'or pur devant l'Éternel. Tu mettras de l'encens pur sur chaque pile, et il sera sur le pain comme souvenir, comme une offrande consumée par le feu devant l'Éternel. Chaque jour de sabbat, on rangera ces pains devant l'Éternel, continuellement: c'est une alliance perpétuelle qu'observeront les enfants d'Israël. Ils appartiendront à Aaron et à ses fils, et ils les mangeront dans un lieu saint; car ce sera pour eux une chose très sainte, une part des offrandes consumées par le feu devant l'Éternel. C'est une loi perpétuelle » (Lévitiques 24:5-9).
3. Tout pain utilisé à l’occasion des diverses cérémonies et fêtes Juives devaient être sans levain
Le pain sans levain était néanmoins utilisé avant la prescription des cérémonies juives. Le livre de Genèse fait la première mention de pain sans levain que Lot cuisit pour les deux anges qui étaient venus à son secours (Genèse 19 :3). Quelle relation existe-t-il entre pain sans levain et Le Pain de Vie ? Pour que le pain puisse entièrement représenté Jésus il doit être pur et saint tout comme étaient les agneaux immoles dans le sanctuaire, car Dieu interdit tout sacrifice fait avec un agneau chétif d’où la déficience quelconque représente le levain du pain :
1. Le chef « … offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut » (Lévitiques 4:23).
2. Quelqu’un du peuple « … offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis… » (Lévitiques 4:28).
Christ, Le Pain de Vie, qui n'a point connu de péché, ne peut être représenté que par des pains sans levain car le levain est synonyme de péché et défectuosité. Lorsque le levain réagit avec la pâte elle se lève et se gonfle (l’orgueil), tandis que la pâte sans levain reste à plat (l'humilité). Paul illustre cette réalité apparente aux Corinthiens remplis de fierté : « C'est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5:6-8).
Jésus surprenait toujours ses disciples par ses enseignements radicaux, mais il arriva que parfois, comme tel suit, Ses doctrines peuvent atteindre un climax inattendu. Quel était le but? A-t-il été fait pour Son impopularité? Aucune des questions ci-dessus se rapportent à la réalité exigeant le Messie d’attirer l'attention décisive de ses disciples. Si chaque miracle de Christ, chaque disparition du milieu de la foule, chaque parabole, chaque réponse spontanée aux questions perfides de ses adversaires captait l’attention de l’alentour, quoi donc pourrait dépasser leur mysticité? Comment Jésus a pu-t-il magnifier la commission demandant à ses disciples de porter leur croix chaque jour encore mieux, le commandement d'aimer son ennemi? La déclaration suivante du Pain de Vie était l'ultime vérité sans réserve qui a servi comme épée de séparation entre deux groupes distincts qui le suivaient—Ses disciples déterminés d’une part et d’autre part ceux qui prétendaient le suivre:
« 31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. 32 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; 33 car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent:Seigneur, donne-nous toujours ce pain. 35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 36 Mais, je vous l'ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. 41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. 42 Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit -il: Je suis descendu du ciel ? 43 Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. 44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. 45 Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. 46 C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. 52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? 53 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. 57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. 58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. 59 Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. 60 Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter ? 61 Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? 62 Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ? 63 C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. 64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. 65 Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. 66 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. 67 Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? 68 Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu » (John 6:31-69). Une étude détaillée de ce texte peut aisément épuisé des dizaines de pages, par contre il est bienséant de la substituer par les mots en italique tout en prenant compte des versets 50 et 51 qui confirment l’égalité de Jésus (Le Pain de Vie) à l’Arbre de Vie (Genèse 3 :22) ; car quiconque mange l’un d’entre eux obtiendra la vie éternelle. La vérité, telle quelle est révélée dans le passage ci-dessus, était le seul moyen par lequel Jésus pouvait préparer Ses disciples pour la Sainte Cène ; une cérémonie qui ne peut être prise sans réserve dans la connaissance et l'acceptation que Jésus-Christ est Le Pain de Vie immolé pour le salut de quiconque croit. Il est facile de dire ‘je crois’ dans le Seigneur, mais un peu plus difficile de prouver sa croyance en acceptant de manger la chair du Le Pain de Vie. Cette solennité, associée à la Sainte Communion chrétienne, n’est présente que dans le Christianisme.
Pour montrer l’importance de ce qu'il a parlé dans le sixième chapitre de Jean, Jésus a répété la nécessité de manger son corps au cours de la dernière Cène: « Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Matthieu 26:26). Le zèle de Paul étend l’importance de la communion en révélant puis en réprimandant la disposition irrévérencieuse des croyants de Corinthe qui s'applique de même aux participants d’aujourd'hui:
« Lors donc que vous vous réunissez, ce n'est pas pour manger le repas du Seigneur; car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre est ivre. N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? En cela je ne vous loue point. Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts » (1 Corinthiens 11:20-30).
L'écriture clé qui informe l’homme que son pain quotidien doit être complété par le Pain de Vie se trouve dans la réponse du Messie face au défi du diable: « Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4:4). En raison de la présence du il est écrit , cette parole ne peut être étrange au peuple d'Israël parce qu’elle comparait dans le Pentateuque : « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel » (Deutéronome 8:3).
Tout comme le peuple Israélite mangea la manne pendant le voyage du désert et a cessé de le faire en entrant à Canaan, nous sommes mandatés pour manger Le Pain de Vie symboliquement (la Sainte Cène) et bibliquement (la Sainte Parole) jusqu'à ce que nous pénétrions les portes du ciel : « Les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu'à leur arrivée dans un pays habité; ils mangèrent la manne jusqu'à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan » (Exode 16:35).
La seule façon dont notre croissance spirituelle peut se produire c’est en nous nourrissant avec ténacité du Pain de Vie «…comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (I Pierre 2:2-5).
Êtes-vous en train de manger Le Pain de Vie pour bénéficier d’une alimentation quotidienne bien équilibrée pour votre âme et votre esprit? Soyez comme le Christ en toutes choses! Son endurance de 40 jours dans le désert fut un succès parce qu'il a mangé son repas favori—la Volonté et le Travail de son Père : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d'accomplir son œuvre » (Jean 4:34).